Comment savoir si un jouer est cher ou bon marché?
D’abord nous devons considérer, nécessairement, la demande sur le joueur. C’est un facteur clef, dans la mesure où on ne peut comparer l’achat-vente d’un joueur que personne ne veut avec un autre que tout le monde veut. Si beaucoup d’équipe sont intéressées, et en outre disposent de beaucoup d’argent, le plus probable est que le prix du joueur augmente au-delà de questions simplement sportives. C’est come si vous vendez une maison, si vous avez 5 personnes désirant l’acheter, il est clair que le prix va augmenter, si personne ne la veut, le prix va diminuer, une logique aussi simple, comme dans la vie normale et courante. Deuxièmement il faut tenir compte les possibles alternatives à l’achat que nous prétendons faire. Ce n’est pas la même chose d’essayer d’incorporer à notre équipe un joueur de profil unique (une méga star par exemple) qu’un autre dont sa place sur le terrain de jeux et son poids dans le vestiaire, pourrait être occupé, sans différence excessive, par n’importe quel autre joueur. Au moment de négocier, ceci est fondamental. Si à notre interlocuteur (le vendeur) nous lui montrons que nous avons d’autres alternatives possibles, le plus probable est que s’il veut finir la vente, il acceptera de baisser le prix qu’il demandait au début. C’est un facteur que des équipes avec un marché réduit, provoque un grave problème au moment d’effectuer leurs incorporations. Il s’ensuit que dans la majorité des occasions ces clubs terminent pour leurs incorporations un montant que d’autres clubs ne débourseraient jamais pour le même joueur. En troisième lieu, un autre important facteur, est la situation du joueur en question dans son club d’origine. Ce n’est pas la même chose d’essayer d’incorporer le crack de l’équipe qui vend qu’un joueur qui, pour quelque raison, ne jouit pas du même statu dans son club. Dans le deuxième des cas les négociations se dérouleront sans trop des problèmes. Dans le premier cas l’acheteur se trouvera avec des réticences qui ne proviennent pas du vendeur, mais de l’environnement du club, quelque chose qu’il est difficile de combattre. La phrase qui suis est attribuée à Laporta (« Si je vends Ronaldinho ils me virent du pays ») est exemplative à ce sujet. Très important doit être l’argent reçu pour que les supporters le comprennent.
Un autre important facteur est l’état du marché au moment où nous négocions. Si nous le faisons au début, il n’y aura que des avantages. Le vendeur a du temps pour trouver un substitut au joueur vendu et l’acheteur peut jouer plus avec les temps, à savoir, en annulant la négociation à plusieurs reprises et de cette manière mettre la pression sur le vendeur. Toutefois, si le marché est sur le point d’être fermé, le vendeur présente l’avantage de l’urgence en ce qui concerne l’acheteur. Pour le deuxième, temps courra contre lui. Une clé intéressante est aussi la connaissance de celui qui négocie des nécessités de celui qui est face à lui. Si l’équipe du vendeur sait, par exemple, que l’acheteur a promis à ses supporters l’achat spécifique de ce joueur et non d’un autre joueur, le plus probable est qu’il joue avec cet atout. Personnellement je trouve une grave erreur que certains présidents promettre des joueurs pour qui ils n’ont même pas commencé les négociations. Connaître les nécessités de l’autre peut aussi consister à savoir les carences de l’équipe ou, dans le cas de l’acheteur, de l’état des finances du rival. Par exemple, si le club vendeur a préalablement fait un important paiement pour un autre joueur, l’acheteur, s’il est intelligent, offrira moins d’argent, connaissant les nécessités du vendeur pour cadrer son budget. Si l’équipe du vendeur traine une crise économique cela sera pareil. L’acheteur, sachant la nécessité de vendre de l’autre partie, en profitera. Il y a davantage de facteurs. Si le joueur est mis de coté par l’entraineur, par exemple, l’équipe de l’acheteur offrira moins d’argent que s’il sait (ou il croit plutôt) que le joueur continue à compter pour son équipe. D’autre part, si le joueur a affirmé qu’il veut quitter l’équipe, le prix baissera probablement, parce que l’acheteur sait que pour le vendeur ce joueur peut finalement devenir un problème. Un autre sujet intéressant, est celui des clubs qui négocient. S’ils sont des rivaux historiques, le prix de l’achat augmentera toujours.
La qualité déjà contrastée du joueur, sa possible progression, etcetera, comme nous voyons, sont seulement une partie des considérations qu’il faut faire pour évaluer le prix qui est payé par un joueur.
En tout cas, je crois que dans une transaction, il faut toujours la considérer par rapport à la situation du marché au moment où on l’effectue, et par rapport aux facteurs dont j’ai parlé et plusieurs autres. Il n’est pas non plus licite d’effectuer des jugements a-posteriori. En ce sens, je crois que les achats pour lesquelles on a payé un prix qui peut être considéré excessif par rapport au moment où ils ont été effectués, sont des mauvais achats même si postérieurement le joueur fait des bons matchs dans le club, même si ceci peut être une contradiction qui nous pousse à dire que le prix que le Real Madrid a payé pour Cannavaro n’a pas été excessif, mais bien celui qui déboursé pour Robinho, ou le prix du Barça pour des Hleb, Keita ou autres, des joueurs qui n’apportent rien au club en fait.